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Esch plateau de Haye

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Agri-Mieux Esch-Plateau de Haye est l’une des cinq opérations Agri-Mieux de Meurthe-et-Moselle. Le secteur se trouve en bordure de l’opération « Rupt de Mad » lancée en 1995. Ainsi, des agents de Chambres d’Agriculture et des membres du Comité de Pilotage sont impliqués dans les deux opérations, ce qui permet de disposer d’un « tronc commun » dans les actions et les messages techniques. Cependant, la problématique des eaux souterraines du Plateau de Haye demande des actions plus spécifiques.

L’opération a été mise en place en réponse aux demandes de divers acteurs :

  • les organismes responsables de la qualité de l’eau (Agence de l’eau, DDAF, DDASS, etc.) souhaitaient qu’une action d’envergure pour la protection de la qualité de l’eau soit engagée sur l’ensemble du Plateau de Haye ;
  • les professionnels agricoles voulaient privilégier les actions de sensibilisation et d’appui technique basées sur le volontariat plutôt que la réglementation.

 

Plusieurs partenaires se sont mobilisés pour la mise en place de l’opération et participent au Comité de Pilotage :

  • les représentants de la profession agricole : CDA 54, CRAGE, agriculteurs, agents des coopératives et organismes privés d’approvisionnement.
  • les acteurs de l’eau : Agence de l’Eau Rhin-Meuse, Syndicat des Eaux du Trey-St- Jean et mairie de Rosières-en-Haye.
  • les représentants des collectivités territoriales : Conseil Départemental, Association des Maires de Meurthe-et-Moselle, le Parc Naturel Régional de Lorraine et les communautés de communes du Bassin de Pont-à-Mousson et des Terres Touloises.
  • les représentants de l’administration : DDT, ARS, DREAL.
  • les Instituts Techniques : Arvalis et Terres Inovia.

L’opération Agri-Mieux «Esch Plateau de Haye» comprend 227 exploitations agricoles pour plus de 26 000 ha de SAU dont 75 % de terres labourables.

Le territoire regroupe 227 exploitations agricoles.Un peu moins de la moitié (43 %) d’entre elles ont un système d’exploitation qualifiable de céréalier (au moins deux tiers du revenu de l’exploitation provient des cultures céréalières).

La céréaliculture est très présente sur le territoire. La part restante aux exploitations dont la majorité du revenu est indexée à l’atelier d’élevage uniquement est de 11 %: bovins lait (5 %), viande (4 %) ou combinés (2 %). Il est à noter que 5 % des exploitations sont orientées vers l’élevage d’ovins/caprins et 5% vers l’élevage de porcs, volailles et granivores. Néanmoins, ces exploitations représentent une part mineure de la SAU du territoire.

Un quart (25 %) des structures présente une typologique « polyculture-poly élevage » en raison d’un revenu assuré à part équivalente entre l’élevage et les grandes cultures.

 

Le territoire Esch Plateau de Haye présente une agriculture peu impactante sur la qualité de l’eau au regard des prélèvements effectués.

Une dégradation de la qualité des cours d’eau due à la concentration en nitrates est cependant notable depuis quelques années, bien que ce phénomène ne soit pas propre au secteur et est fortement lié aux aléas climatiques de ces dernières années. poursuivies.

Concernant les produits phytosanitaires, le bilan est plutôt positif avec une absence de pics élevés. Cela peut traduire une maitrise des pollutions ponctuelles. Les tendances semblent s’orienter à la baisse et seront à confirmer dans le temps. Les molécules souvent retrouvées dans les analyses comme celles associées au colza présentent des taux faibles et sont amenés à diminuer encore avec la dynamique de remplacement de cette culture dans l’assolement.

Le captage Grenelle de Rosières en Haye présente une baisse de ses concentrations en produits phytosanitaires.

La forte présence de l’Agriculture Biologique sur le territoire (voir 6. Systèmes) joue un rôle non négligeable dans la pression associée à la protection des cultures sur les masses d’eau.

L’opération Esch Plateau de Haye, grâce à ses 20 années d’existence, atteste d’un bon ancrage sur le territoire. L’éventail de conseils prodigués par l’opération, mis en place par les agriculteurs, est large. Allant de la modification du système par l’ajout de nouvelles cultures, à la réduction des intrants en passant par la gestion des effluents d’élevage, l’opération offre une vision complète des changements opérables sur les exploitations vers une préservation des ressources en eau.

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Camille CRESPE
Conseillère agronomie-environnement
Tél. 03.83.93.34.92 06.82.82.84.93

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